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L'histoire de Léo et Noa

L'histoire de Léo et Noa
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12 décembre 2009

Contrôle de routine avec le gastro

8 décembre,rendez vous avec le gastro pour évaluer le poids et la taille de Léo en fonction de la maladie

Son poids est encore trop inférieur à son âge,il est en "dénutrition totale" (j'adore le discours de certains médecins!)Il lui manque 1kg.Nous sommes donc forcés de continuer le régime PREGESTIMIL même si je suis convaincue qu'il ne grossit pas à cause de ça mais bon,quand le professeur parle on doit éxécuter...Toujours sous régime sans protéines aux laits de vache

Concernant Noa,il a voulu également le voir.Pour lui pas trop de souci à se faire il ne sera sûrement pas opéré car il grossit et grandit bien.Il aura juste une réeducation au réflexe de défécation.

Le dossier est monté pour passer aux 100%

Côté  traitement,toujours des micro lavements toutes les 48h et on introduit du Forlax à raison de 4g par jour pour Léo et 8g  pour Noa.

Cela a l'air d'être assez efficace car depuis que nous avons commencé nous avons des selles spontanées tous les jours (on croise les doigts pour que cela continue) Seul point négatif l'humeur!Ils sont en effet très irritables depuis l'introduction de ce médicament,je soupçonne des maux de ventres.On reverra notre médecin traitant dans la semaine pour voir s'il n'y a rien pour les soulager...

Dans quelques jours ils fêterons leur 1 an.Bilan assez positif car Léo n'a pas été réhospitalisé depuis avril ni réopéré même si cela se fera peut être dans les années à venir...Et pour Noa un petit bonhomme qui fait son bout de chemin

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25 septembre 2009

Rendez vous avec le chirurgien

Rien de nouveau,on continue comme ça et on se revoit en consult dans 1 an

Il se peut que "ça coince" avant et là il faudra opérer mais tant qu'on peut attendre on attend...

10 septembre 2009

Rendez vous avec le gastro pédiatre et la diététicienne

Le 8 septembre,nous revoyons le gastro pédiatre qui nous confirme que le résultat de la manométrie est quasi certain.Léo et Noa ont bien la maladie de Hirschsprung.

Pour Noa qui semble moins atteint,l'opération n'aura peut être pas lieu mais il devra faire un examen pour réapprendre le réflexe de pousser.

Pour Léo,il faut continuer comme actuellement.Toutes les 48h lavement avec sonde anale.S'il revient à se balloner très fort et se mettre en occlusion,l'opération devra avoir lieu mais plus on attend mieux c'est pour avoir de la place pour travailler.Il faut qu'il ait une largeur de bassin assez grande pour pouvoir couper le morceau malade sans être gêné.Pour lui,la forme est plus sévère mais assez courte quand même et se situe très bas.

L'heure est venue de passer à la diversification et bien sûr la question se pose de savoir quoi leur donner.Pas d'aliments constipants comme la carotte,le riz,la banane etc... ou en très petite quantité.

Pour Léo la question est un peu plus délicate.Léo a un lait qu'on appelle à Hydrolysat poussé de triglycérides à chaîne moyenne (c'est un lait qui est cassé aux niveau des protéines donc plus digeste et il donne moins de selles à évacuer)C'est un lait qui est préconisé aussi dans le cas d'allergie au lait de vache.Pour les petits pots c'est pareil,il faut partir sur des compositions sans lait de vache (car plus lourd à digérer) comme s'il était allergique.Il n'a donc pas droit aux yaourts,aux biscuits bébé et à bien d'autres produits.Pour choisir les petits pots il faut donc s'armer de patience et lire chaque étiquette,le choix est très restreint et il n'y a que les marques bio qui ne fabrique pas à base de lait écrémé reconstitué.

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Le prochian rendez vous est avec le chirurgien le 16 septembre

12 juin 2009

Compte rendu manométrie

Nous avons donc passé la manométrie mais nous ne sommes pas plus avancés.

Il y a bien contraction de l'intestin pour les 2 loulous mais apparemment ça ne se fait pas correctement.

Bref on ne peut confirmer ni infirmer que c'est bien la maladie de Hirschsprung mais on nous a quand même dit de rester sur cette hypothèse fortement favorable.

Pour l'instant on continue comme ça pour les selles,tous les jours on motive.

3 juin 2009

Manométrie rectale

Définition : La manométrie anorectale explore le fonctionnement de l’appareil recto-sphinctérien. Mise au point initialement pour rechercher l’absence de réflexe recto-anal inhibiteur chez l’enfant témoignant d’une maladie de Hirschsprung, elle permet également d’objectiver et de quantifier les désordres survenant au cours des incontinences et des constipations distales.

Indications:

  • Constipation avec ou sans dyschésie
  • Incontinence anale et fécale
  • Bilan préopératoire avant chirurgie ano-rectale, rétablissement de la continuité, poche iléo-anale.

Contre-indications:

aucune, excepté l’allergie au Latex. Des fissures anales, des ulcères anorectaux ou d'autres anomalies du canal anal ou du rectum pourraient rendre l’examen difficile.

Complications :

Les complications sont exceptionnelles. Un saignement, une infection ou une perforation sont extrêmement rares, mais pourraient nécessiter un traitement médicamenteux ou chirurgical.

Demande d'examen:

PMU au téléphone 021 314 47 17, par FAX 021 314 47 18.

Préparation :

Au minimum 2 heures avant l’examen faire un mini lavement évacuateur (Microklist).

Technique:

Mesures avec un cathéter à ballonnet introduit dans le rectum, couplé à un enregistrement de l’EMG périnéal, des pression des muscles de l’anus lors de manœuvres particulières (repos, contraction volontaire, contraction réflexe, effort d’expulsion d’un ballonnet rectal). Une évaluation des réflexes périnéaux et ano-rectaux est effectuée. L’examen de la fonction sensitive (proprioception rectale) se fait par le gonflement progressif d’un ballonnet rectal.

Ces tests sont effectués par un physiothérapeute ou un médecin spécialement formé à cette technique et dure environ 30 minutes.

  • Longueur du canal anal : 2.5-5 cm
  • Pression basale de l’appareil sphinctérien au repos : 35-110 mmHg
  • Contraction volontaire : double de la pression basale au repos, maintenue >30 sec
  • Réflexe recto-anal inhibiteur (seuil 5-20 ml, relaxation du sphincter interne). Amplitude et durée de relaxation augmente avec volume rectal.
  • Volume de sensibilité rectale : volume seuil 5-50 ml, volume de perception constant 50-100 ml, volume de besoin impérieux 100-150 ml, volume maximal tolérable 150-300 ml
  • Manœuvre de Valsalva : permet d’étudier le synchronisme abdomino-pelvien à la poussée défécatoire. Normalement, lors de la défécation, le sphincter anal et le releveur de l’anus se relâchent, phénomène qui entraîne une diminution des pressions anales et donc une ouverture du canal anal. L’absence de relaxation ou une contraction paradoxale du sphincter anal externe peut s’observer et on parle alors de dyssynergie recto-sphinctérienne (anciennement anisme)
  • Manœuvre d’expulsion du ballonnet rectal : apprécie la capacité d’expulsion d’un ballonnet.

Aucune valeur normale universellement acceptée, dépend de chaque laboratoire fonctionnel.

Investigations complémentaires :

  • coloscopie, transit aux marqueurs
  • endosonographie anale, défécographie, colpocystodéfécographie IRM (Prof. Meuwly, Service de Radiodiagnostic)
  • électrophysiologie périnéale (Prof. Küntzer, Policlinique de Neurologie),

Note:

P. Wiesel - octobre 2007

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3 juin 2009

Rendez vous pour la manométrie

Ca y est nous avons rendez vous à Jeanne de Flandres (pour ceux qui ne sont pas d'ici,c'est un grand hôpital pédiatrique) le 9 juin.Nous allons devoir procéder à des lavements à base de sérum physiologique et huile de parafine pendant les 48h précédant le rdv.Encore quelque chose qui va balloner Léo!

Pour plus de renseignements,

http://www.proktos.com/espaces-publiques/espace-patient/Vous-allez-avoir/V-A-V-VousAllezAvoir-UneManometrieAnorectale.asp

c'est un site qui explique en quoi consiste cet examen avec photos pour mieux comprendre.

24 mai 2009

Définition de la maladie de Hirschsprung

Cette maladie se caractérise par l'absence de cellules ganglionnaires nerveuses dans la paroi du segment terminal de l'intestin (segment "aganglionnaire"). Il en résulte une paralysie intestinale, se traduisant généralement par une occlusion fonctionnelle, parfois simplement par une constipation importante. Le traitement actuel est chirurgical, il consiste à ôter le segment aganglionnaire. Cette opération est de plus en plus rarement précédée d'une colostomie temporaire.

Il existe différentes formes de la Maladie de Hirschsprung, dont la gravité dépend de la longueur du segment aganglionnaire. Dans 90% des cas, il s'agit de la forme "classique" qui touche simplement la terminaison du colon (le rectum et le colon sigmoïde). Mais il existe des formes "longues" et "totales".

Le diagnostic est généralement posé dans les toutes premières semaines de vie. Les bébés sont alors pris en charge par un chirurgien pédiatrique qui décidera de l'intervention adaptée. La plupart des opérations sont réalisées entre l'age de 1 mois à 1 an.

La Maladie de Hirschsprung est une maladie génétique rare qui touche 1 naissance sur 5000, en majorité des garçons (80%). Il s'agit bien souvent de formes sporadiques (sans antécédent familial) mais on connaît des formes familiales.

Définition validée par le Pr D. Jan

21 mai 2009

Hôpital de jour

Le 21 avril,quelques jours après sa sortie,nous repartons à l'hôpital pour passer une rectoscopie (caméra qui remonte l'intestin) et une biopsie encore!

Ce 5 mai dernier,le gastro pédiatre qui s'occupe de Léo nous annonce que le morceau biopsié montre qu'il y a abscence de cellules nerveuses donc cela confirme le diagnostic de maladie de Hirschsprung.

Mon bébé a la maladie,un coup dur.

Il devra se faire réopérer d'ici quelques mois.

En attendant les médecins doivent voir exactement où se situe le morceau atteints en passant une manométrie que Noa devra faire aussi car ils pensent qu'il en est atteint aussi!De plus l'entérocolite qu'ils ont fait en néonat est dû à cette maladie.

21 mai 2009

Retour à la maison

Le 16 février 2009,ils rentrent enfin à la maison.

Léo était toujours balloné mais son anastomose n'avait pas rétréci donc ça devait passer.A la maison tout se passe bien,nous avons des selles tous les jours des 2.

Je suis obligée d'arrêter l'allaitement et bien sûr le lait artificiel commence à les constiper...C'est le début des suppo tous les jours.

Ils sont hospitalisés 2 jours pour un encombrement bronchique mais tout va bien quand même.Noa a un épaississant dans le lait car il vomit pas mal et la pédiatre décide de le mettre aussi à Léo car il recrache aussi,c'est le début d'une période noire!

Nous sommes obligés de retourner à l'hôpital le lendemain car Léo ne s'alimente plus du tout il est donc perfusé et en 24h il se reballone

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On lui enlève à la sonde 210ml de selle pourtant liquide qu'il aurait dû évacuer pourtant facilement.Il repasse au bloc pour passer un produit de contraste et refaire une biopsie,mais de nouveau cela ne montre rien.On nous reparle quand même de cette maladie au nom bizarre:Hirschsprung.

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Quelle horreur de revoir son bébé dans son lit d'hôpital encore pendant 2 semaines.Léo a un régime strict à suivre,lait sans protéines de lait de vache plus facile à digérer pour ne pas en demander trop à son intestin

Notre quotidien est donc maintenant de faire attention qu'il ne se reballone pas au moyen de sondes,suppo et autres lavement...

20 mai 2009

Définition de l'entérocolite ulcéro nécrosante

DEFINITION – GENERALITES

en bleu tout ce qui a concerné les loulous

Il s’agit d’une maladie acquise, d’origine vasculaire et infectieuse, qui survient le plus souvent chez le prématuré.

C’est une affection redoutable, tant par sa mortalité élevée que par le risque de séquelles graves.

Malgré l’amélioration des soins périnataux, la fréquence de la maladie reste élevée.





ANATOMIE – PATHOLOGIQUE



La définition de l’entérocolite est anatomo-pathologique, la lésion est caractéristique : il s’agit d’une nécrose de la muqueuse, parfois étendue aux autres couches de la paroi intestinale.



1 – Macroscopie :

La zone atteinte est distendue, ecchymotique, très fragile, de couleur chamois.

Des bulles d’air parfois visibles, dissèquent l’épaisseur de la paroi intestinale.

La nécrose peut atteindre tout l’axe digestif, de l’œsophage au rectum.

Les lésions siègent le plus souvent au niveau du grêle terminal, du caecum, de l’appendice et du côlon droit.



2 – Microscopie :

Nécrose de la muqueuse digestive pouvant atteindre les autres couches de la paroi, jusqu’à la perforation.

Il peut s’y associer de façon variable des lésions hémorragiques, une pullulation microbienne, des bulles sous muqueuses et/ou sous séreuses, des microthromboses capillaires et une réaction inflammatoire parfois retardée.





EPIDEMIOLOGIE



La fréquence n’est pas connue avec exactitude ; 1 – 7,5%.

La maladie s’observe par petites épidémies, se voit surtout au début de l’hiver.

Elle survient au cours des 1ers mois de la vie.





PHYSIOPATHOLOGIE



L’entérocolite ulcéro-nécrosante relève de multiples facteurs, mais elle survient aussi en l’absence de risque commun ou chez des nouveau-nés à terme.



1 – Facteurs vasculaires :

L’instabilité circulatoire du prématuré est aggravée au cours de toute détresse néonatale, et, en dehors d’une situation aiguë, par l’hypothermie, l’acidose, une anémie, des apnées.

La correction immédiate de tout trouble a permis d’observer une réduction de la fréquence de la maladie.

Cependant, dans l’hypothèse vasculaire, différents éléments sont mal expliqués ; intervalle libre de quelques jours à quelques mois, la fréquence faible dans la population à risque.



2 – Facteurs infectieux :

§ L’existence de signes septiques sévères au début de toute entérocolite.

§ Dans 30 à 35% des cas, les hémocultures sont positives, isolant des germes de la flore intestinale normale, les mêmes germes sont isolés à partir du liquide péritonéal.

§ Des précautions anti-infectieuses accrues ont pu arrêter l’extension des certaines épidémies.

§ Différents germes ont été isolés : E-Coli, Klebsiella, Entérobacter, Pseudomonas, Salmonella para-typhi B, Clostridium.

Mais, généralement, c’est les germes de la flore intestinale qui deviennent invasifs, du à la stase intestinale en rapport avec l’immaturité de la motricité intestinale.



3 – Rôle de l’alimentation entérale :

Ø Age au début de l’apport entéral : la fréquence de la maladie a pu être diminuée par une longue période de repos digestif. Mais en réalité, cette mesure ne fait que retarder la survenue de l’affection.

L’alimentation par voie digestive joue un rôle majeur dans la maturation intestinale par le déclenchement des sécrétions hormonales.

Ø Alimentation tran-pylorique : incriminée par la modification de la flore intestinale qu’elle entraîne, par un rôle déclenchant des solutés hyperosmolaires.

Ø Nature du lait : enfants nourris artificiellement a plus de risque de faire une entérocolite par des mécanismes allergiques.





DIAGNOSTIC



A/- Clinique :

Ä Dans les formes complètes, le diagnostic est évident sur l’association de 2 signes :

La présence macroscopique de sang dans les selles.

L’image radiologique de pneumatose pariétale.

Ä Il existe souvent aussi un état de choc sévère et des troubles digestifs manifestes.

Ä L’atteinte générale peut être discrète : teint grisâtre, hypothermie, apnée…

Ä Les troubles digestifs manquent rarement :

Résidus ou vomissements bilieux.

Ballonnement abdominal.

Arrêt du transit.

Ä Le saignement digestif peut être abondant dans des selles glaireuses, mais parfois plus discret (simples stries sanglantes dans des selles normales).

Ä L’examen clinique doit être particulièrement doux. A gravité croissante, on peut trouver :

Un abdomen à peine tendu et douloureux.

Une défense localisée, voire déjà des flammèches, un plastron, une ecchymose diffuse témoin d’une complication.

Inversement, l’examen peut être strictement normal dans les formes sévères. La douleur provoquée est très évocatrice, chez un enfant prostré, elle se traduit par une flexion en psoïtis des 2 cuisses à la moindre palpation de l’abdomen.

Ä Parfois, ces manifestations bruyantes sont précédées de signes non spécifiques ; instabilité thermique, apnées, résidus alimentaires.

Ä Bien souvent, se pose le diagnostic de formes peu sévères, impossibles à affirmer chez un enfant en bon état général ; les rectorragies sont minimes, mais manquent rarement, les signes abdominaux sont limités à un ballonnement.



B/- Radiologie :

1 – A.S.P. :

Ä L’image caractéristique de pneumatose pariétale, associée à un syndrome clinique, permet d’affirmer le diagnostic.

Il s’agit d’une image claire, aérique, linéaire, bordant une ou plusieurs anses intestinales sur une longueur de quelques cm.

L’image est d’autant mieux visible que l’anse atteinte est souvent le siège d’une dilatation aérique.

La pneumatose peut aussi être vue au niveau du réseau portal sous forme d’une image claire, en arbre mort, projeté sur l’ombre hépatique.

Ä D’autres signes sont constamment associés ; une hyper aération diffuse ou localisée, une image d’ « anse fixée », rigide, distendue, un épaississement des parois des anses, un épanchement liquidien témoignant d’une complication.



2 – Echographie :

Peut montrer la présence de micro bulles dans la paroi abdominale et dans le foie ; mais ces images n’ont été vues que dans les formes massives, de plus elles n’ont rien de spécifiques.



3 – T.O.G.D. :

Se fait au nétrizamide, est à réserver aux formes très frustres.

Elle montre au niveau de la muqueuse des spicules correspondant aux zones nécrosées et ulcérées et un œdème de la paroi des anses atteintes, qui apparaissent séparées des zones saines.





4 – Le lavement opaque :

Les images décrites sont superposables aux précédentes.

Cet examen est réservé aux formes les plus discrètes.



5 – La rectoscopie :

Montre une atteinte diffuse de la muqueuse, œdème congestif et ulcérations multiples.



C/- Biologie :

N’est pas spécifique ; hyperleucocytose à la FNS et syndrome inflammatoire. Dans les cas sévères, on a un syndrome de CIVD.

Examen bactériologique afin d’isoler le germe.

Dans l’entérocolite : augmentation des phosphatases acides dans le sang, présence dans les urines de Lactulose et de D lactate.





EVOLUTION – COMPLICATION – SURVEILLANCE



A/- Favorable :

Dans la majorité des cas, l’évolution est favorable ; le choc est jugulé, les signes digestifs disparaissent, le transit est rétablit en quelques jours, la pneumatose s’efface en 24 à 48h.

Une telle évolution s’observe dans 40% à 70% des cas.



B/- Défavorable :

1 – La perforation :

Il est rare qu’elle se manifeste à l’évidence par un état de choc brutal et un ballonnement abdominal massif, témoins de la constitution d’un volumineux pneumopéritoine, que l’ASP ne peut confirmer.

Plus souvent, le tableau est insidieux, avec acidose en plus du choc.

Pour certains, ces signes sont suffisants pour le diagnostic, et justifient le traitement avant l’apparition d’un plastron, d’un œdème pariétal, ou d’une ecchymose diffuse, témoins d’une péritonite stercorale dont le pronostic est sévère.

Radiologiquement, on peut avoir :

Soit un pneumopéritoine ; croissant clair inter-hépato-diaphragmatique. C’est un signe évident mais inconstant.

Soit une simple bulle projetée sur les clartés digestives.

Epanchement liquidien qui va se traduire, progressivement par l’effacement des clartés puis la disparition de la pneumatose puis un abdomen opaque.



2 – La gangrène intestinale :

Cliniquement, c’est un choc toxique.

Radiologiquement :

ASP : épanchement liquidien, et la pneumatose devient grossière.

Echo : foyer hyperéchogène bordé d’une zone anéchogène.

Biologiquement, on a une thrombopénie.



Certains éléments permettent de prévoir le risque ce cette complication :

§ L’étendue de la pneumatose : le risque de perforation est d’autant plus élevé que l’entérocolite est massive.

§ Le poids de l’enfant.

§ La durée d’évolution ; la perforation est plus fréquente au cours des premières 48h.



3 – Sténoses :

Peuvent se manifester après plusieurs mois par des résidus gastriques, vomissements, alternance de diarrhées – constipation, un retard de croissance, épisodes septicémiques à répétition.

Elles peuvent rester silencieuses d’où l’intérêt d’un lavement opaque même au décours d’une entérocolite sévère.

Cet examen peut être fait dés que l’état général s’améliore, il permet de vérifier le diagnostic, de préciser le siège, l’étendue et le nombre de sténoses. Le plus souvent sont atteints le grêle terminal, le côlon, le rectum et le sigmoïde sont exclus.





TRAITEMENT



A/- Traitement médical :

Ä Traitement de l’état de choc :

Remplissage vasculaire ; sang frais et plasma.

Assistance ventilatoire.

Traitements complémentaires ; Dextran (améliore la perfusion mésentérique), Dopamine (vasodilatation mésentérique).

Ä Traitement ant-infectieux : PéniG – Genta. En cas de perforation, on passe à l’association Céphalosporine + Genta et/ou flagyl.

Ä Mise au repos du tube digestif :

³ L’alimentation entérale doit être arrêtée dés les 1ers signes, à la moindre suspicion d’entérocolite.

³ En cas de ballonnement abdominal ; sonde d’aspiration gastrique.

Ä Une fois l’état général stabilisé, la surveillance peut commencer :

Mise en place d’un KT central pour l’alimentation parentérale exclusive.

Repos digestif d’au moins 2 semaines.



B/- Traitement chirurgical :



1 – En urgence :

a)- Indications :

Existence d’une pneumatose pariétale ou même portale.

Une péritonite ou un pneumopéritoine.

Des signes de gangrène intestinale.

Atteinte diffuse.



b)- Intervention : Résection + dérivation ou résection + anastomose :

Ä L’évaluation de l’étendue des lésions est assez simple.

Ä Il est plus difficile d’évaluer le degré de l’atteinte et les possibilités de récupération des différentes zones touchées.

Ä Le geste thérapeutique peut être une résection limitée aux zones nécrosées, et qui ne nécessitent pratiquement aucune hémostase, suivie d’un drainage au contact des segments lésés, et d’une dérivation au point le plus distal de la zone saine d’amont.

Ä On peut aussi pratiquer une résection des lésions en passant en zones saines, suivie d’emblée d’un rétablissement de la continuité. Cette attitude peut se justifier en présence de lésions manifestement très limitées sur des segments fonctionnels peu importants.

Ä Lorsque ce n’est pas le cas, et que de part et d’autre d’une lésion nécrotique, s’étendent des zones de vascularisation douteuse, la résection nécessitée par l’anastomose immédiate est constamment plus étendue qu’elle ne le serait, si elle ne devait être suivie d’une simple dérivation.

Ä A l’inverse, en cas de lésion très nettement limitée, la dérivation d’amont et son rétablissement secondaire amènent à sacrifier une plus grande longueur d’intestin.

Ä Lorsque plusieurs résections sont nécessaires, l’attitude la plus sûre consiste en une dérivation d’amont et des anastomoses au niveau de toutes les résections distales, qui se trouvent protégées par la stomie.

La stomie peut être placée très haut sur le grêle, et fermée précocement si les difficultés électrolytiques l’exigent.

Ä Il ne faudrait pas hésiter à ré intervenir si une franche amélioration n’est pas constatée dans les 48h suivant la 1ère intervention, ou si l’aspect de la stomie faisait craindre la poursuite du processus ischémique.



2 – En différé :

A distance de la phase aiguë, la chirurgie se discute au stade de séquelles :

àLes sténoses justifient un traitement chirurgical.

àSe discute aussi la fermeture de la stomie. Dés que les signes inflammatoires et infectieux disparaissent, et après un dépistage des sténoses.

àAu cours de lésion colique, la survenue de perforation indique un traitement médical.

àEn cas d’atteinte du grêle et du côlon (perforation/gangrène) ; dérivation chirurgicale en zone saine.

La mortalité est estimée à 12,5%.   
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